contrôle voilier
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Notre volier: contrôles des voiles avant le début de la belle saison

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Gennaro Coretti contes au quaiPrêts, attention, partez!

Les températures très clémentes de ces jours semblent nous inviter à avancer la mise en eau de notre voilier et effectuer tous les contrôles et les vérifications nécessaires précédant le lancement de printemps et le début de la saison des croisières.

Toutefois, il est inutile d’aller trop vite parce que, soyez assurés, le froid et de nouvelles journées de plus ne manqueront pas.

Il faut, par conséquent, profiter de ces longues journées à la fin de l’hiver/début du printemps pour effectuer un contrôle général de notre bateau et, en particulier, des voiles, en rappelant que même la plus petite réparation se traduit souvent par l’impossibilité de bénéficier de ce qu’il faut à bord.image1

À cette époque de l’année, le bateau est en tout cas “en attente”, au mouillage ou mis en cale sèche. Eh bien, c’est le bon moment pour impliquer notre compagne de voyage, en l’incitant à anticiper le moment du bronzage ou à conserver les bains de soleil de l’hiver. Donnez-lui une nouvelle crème solaire et invitez-lui à monter à bord pour se reposer au soleil, sans risques ni dérapages tandis que vous, sournoisement gentils, serez en train de travailler en le distraynt avec vos beaux discours. Un séjour tranquille à bord et un compliment sur son nouveau bronzage seront un bon investissement pour un été meilleur à bord.

Un coup d’oeil à votre bateau et plus d’attention pour votre compagne.

Souvent, ce qui provoque une détérioration rapide du tissu des voiles n’est pas seulement la force du vent mais leur friction contre l’équipement de bord.

Il y a quelques jours, j’ai vu un jeune homme baiser un spi: il était en train d’expirer et inspirer, les lèvres attachées au tissu, pour vérifier si la trame s’était brisée, en permettant à l’air de mieux filtrer au-delà de la voile et réduire donc la force du vent sur cette dernière.

sail-400048_1920Généralement, les spinnakers se déforment toutes les fois qu’ils sont utilisés avec un vent plus fort que celui recommandé pour le type de leur tissu. Quand le vent est fort, il faut donc veiller à ne pas faire faseyer le spinnaker parce qu’il pourrait être soumis à un effort trop soutenu. Pour un tissu de 0,75 onces, un vent réel de 15 nœuds pourrait être suffisant à casser la voile même si sa meilleure performance se concrétise lorsque le vent réel atteint plus de 10-12 nœuds.

Toutefois, les dangers de rupture et détérioration de toutes les voiles de bord les plus importants sont représentés par l’équipement qui provoque abrasions et déchirures.

Pour ce qui concerne le spinnaker, n’oubliez pas de vérifier que soit le balcon soit les lumières de navigation n’aient pas de saillies où le tissu pourrait s’accrocher.

Pour le genoa, au contraire, le risque le plus important pour le voiles est représenté par la friction du tissu contre les extrémités des barres de flèche. Mettez donc un bandage sur les machoires des barres de flèche ou protégez-les avec des gaines spécifiques (différents modèles sont actuellement disponibles sur le marché).

Vous pouvez aussi couvrir les goupilles des vis du ridoir avec une bande adhésive ou, encore, mettre un bandage sur tout le ridoir des haubans latéraux, surtout où il y a plus de friction entre les focs. Si possible, évitez d’utiliser ces horribles tuyaux en caoutchouc coupés qui tendent à se déformer en été et à se casser en hiver.

L’idéal serait d’utiliser des revêtements en cuir que seulement peu d’artisans sont capables de fabriquer mais, si cela n’est pas possible, vous pouvez utiliser l’un des produits actuellement vendus sur le marché, en plastique blanche. Les navigateurs qui ne craignent pas la comparaison avec leurs voisins de mouillage ont l’habitude de revêtir les haubans de leurs voiliers avec des bandages souples qui, bien que peu attrayantes, sont un bon système pour combattre le frottement et donc la détérioration des voiles.

Il est aussi important de vérifier que tous les torons de la batayole soient en bon état et sans arrêtes vives.

Enfin, rappelez-vous de ropes-1170688_1280nettoyer les rainures du bome et du mât pour éliminer tous les résidus de sel ou de poussière d’aluminium qui pourraient compromettre le bon fonctionnement du système.

Les hales-bas de chute ( les petits cordons situés à l’intérieur de la chute) et la couture des laizes (les bandes de tissu composant la voile), aussi, devraient être contrôlés mais, maintenant, le soleil se couche et elle pourrait avoir du froid. Donc, dosez votre médicament, reportez les autres vérifications à la semaine prochaine et attirer l’attention de votre compagne sur le ravissant coucher du soleil, sur l’après-midi chaud et… n’oubliez pas de souligner le nouveau bronzage de son visage que seulement le bateau et le reflet sur l’eau peuvent assurer.

Entre-temps, concentrez-vous sur ce que vous avez déjà fait et ce qu’il vous reste à faire à bord: planifiez vos temps et, enfin, terminez en disant de manière sobre et perfide…” encore deux ou trois après-midi, mon amour, et tes amies mourront d’envie”.

Bon vent!

 

Gennaro Coretti

A publicist since 1978 and editor of the yachting column for the Messagero Veneto newspaper for 10 years, Gennaro Coretti was also the author of two books of local history: "La Fortezza di Palmanova" and "Santa Maria La Longa". Later, with the Roma-based Nutrimenti publishing house, he wrote "L'Odissea dello Jancris" and "Mi compro la barca"

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