Fiart à Cannes et Gênes: Seawalker 39 en première et début pour le 35

Fiart, le chantier né du génie de Ruggiero di Luggo, a apporté ses joyaux nautiques au Yachting Festival de Cannes et au 61e Salon nautique de Gênes, du 16 au 21 septembre. Sur scène, nous avons vu ses magnifiques Seawalker 35 et Seawalker 39, mais il y a eu aussi une reprise pour chanter les louanges du Seawalker 43. La grande opportunité était sans aucun doute les essais en mer pour les propriétaires. Au même moment, Fiart, dans le club VIP de Cannes, a présenté à la presse le lancement de son nouveau projet : le P54.

Le Cetera 60

A Cannes, nous avons eu la possibilité d’admirer le Cetera 60, un yacht multispace de 19 mètres dessiné par Francesco Guida et créé par la jeune marque parallèle de Fiart, Cetera. Le Cetera 60 est revenu aux salons après sa première au Salon nautique de Gênes l’année dernière, où il a été lancé dans un climat malheureusement très difficile en raison de la pandémie. Il s’agit d’un yacht à moteur avec un flybridge ouvrable abritant la cuisine et le poste de pilotage dominant. Il offre un total de 146 mètres carrés d’habitabilité à bord. Les trois cabines comprennent la cabine du propriétaire avec service de chambre, ainsi que la cabine VIP. Il y a aussi une cabine avec lits jumeaux pour les invités. Sur le pont inférieur, l’équipage peut profiter d’une cabine supplémentaire avec toilette. Sur le pont principal, l’espace est divisé intérieurement en un salon ouvert sur la mer grâce à la transparence du vitrage vertical qui caractérise le yacht, lui donnant un reflet lumineux même sur les surfaces opaques. Le bateau s’étend de la proue, équipé à l’extrémité d’un davier d’où l’on peut jeter l’ancre. Le bateau est relié au cockpit arrière par de généreux passavants sécurisés par de hautes mains courantes en acier. Le Cetera 60 navigue à une vitesse de pointe de 28 nœuds.  

Seawalker 39, le marcheur des mers de Fiart

Quant au Seawalker 39, c’est un bateau « objet du désir », peut-être parce que ses formes sinueuses le rend si attrayant. Ou peut-être parce qu’il est moderne au point d’avoir un design presque futuriste. Il est le digne héritier d’une gamme bien réussie lancée en 2013 avec le Seawalker 33, qui a ensuite été suivi de deux autres modèles exposés aux salons nautiques de Cannes et de Gênes: le Seawalker 35 et 43. Le concepteur du Seawalker 39, Massimo Simeone, a sans aucun doute créé un bateau sûr et solide. Il est également équipé de stern drives ultra-modernes et d’hélices en acier. Un bateau qui ne cavite pas et dont l‘étrave est suffisamment haute pour éviter les projections d’eau, même dans les virages les plus exigeants.

Le Seawalker 39 (12.60 m) est un walkwaround à l’allure sportive soulignée par le moustache sombre qui marque les deux côtés de la coque. Avec le rouf aplati à l’avant, où deux personnes peuvent s’asseoir sur la plate-forme de bronzage, le Seawalker 39 cache sous le pont une combinaison d’espaces ouverts, pleins, d’un seul volume, qui ne font pas plus de deux mètres de haut, et c’est beaucoup. Zone de couchage à l’avant : la dînette se trouve sous le pont, qui à son tour comporte deux fauteuils surmontés d’un T-top transparent mais sombre. La salle de bains est grande et confortable, et la cabine de douche s’étend dans son emplacement exclusif. Le rêve Fiart devient réalité pour 310 000 euros hors TVA.

Lancé le 26 juillet avec les honneurs (et à juste titre) d’un événement de célébration presque hollywoodien, le Seawalker 39 arbore à l’extérieur une structure sandwich infusée sous vide. Avec une largeur de 3,86 mètres, le bateau peut être configuré à l’intérieur avec deux ou quatre lits.

Fiart devrait produire une version hors-bord, certainement plus abordable « pour tout le monde ». Mais pour l’instant, le bateau est propulsé par des moteurs in-bord à essence. Fiart propose également cinq options diesel, toutes Volvo Penta, allant de 270 à 440 chevaux.

Seawalker 35, le très attendu de Fiart 

Avec une longueur hors-tout de 11,52 mètres, le Seawalker 35 était le walkaround le plus attendu aux salons et a suscité une grande curiosité. Le concepteur, Massimo Simeone, assure qu’il s’agit d’une coque « capable d’offrir des émotions« , en décrivant les qualités d’un bateau qui est sur le point de devenir un « digne compagnon d’aventures, rapide et amusant« , mais surtout de voyages en mer et de « grandes évasions », le tout en toute sécurité. Seuls les rendus du Fiart 35 ont été dévoilés au public, représentant l’avant-première absolue pour le chantier de Baia aux salons. Le Seawalker 35 sera propulsé par des moteurs hors-bord capables de délivrer une vitesse de pointe jusqu’à 35/40 nœuds. L’habitabilité est pour un week-end de mini-croisière. Au mouillage à bord du Seawalker, vous dormez dans une cabine ouverte avec un lit double à l’avant. Sous le pont, dans l’axe du poste de pilotage, se trouvent deux autres lits simples.

Fiart Seawalker 43, toujours maginifique

Si la Méditerranée exige un bateau pour soi, voici le Seawalker 43. Pont walkaround, une longuer de presque 14 mètres et un beau de 4 représentent une merveille de beauté nautique qui attire le propriétaire vers la mer autant qu’un phare vers la terre. Lancé en 2020, le Seawalker 43 s’éxprime sur l’eau avec les formes élancées de la grande plate-forme arrière, où le bateau s’élève dans un cockpit libre d’obstacles physiques. Espace généreux jusqu’au pont avec trois sièges regardant vers l’avant, protégés par un pare-brise de bordure au-dessus des instruments. T-top optionnel mais équipé d’un rideau tiré jusqu’à la poupe.

Sur le pont inférieur, la zone de couchage se compose de deux cabines dotées d’une hauteur jusqu’à 1,80 mètres, lits jumeaux, salle de bain paratgée et douche séparée. Les moteurs Volvo Penta assurent une vitesse entre 36 et 42 nœuds. Pour l’entendre rugir sur l’eau en glissant sur un Seawalker 43 (neuf), il faut compter 450 000 euros, hors taxe sur la valeur ajoutée.