Day Charter en Grèce
Day Charter en Grèce
//

À la découverte du « Day Charter » en Grèce

2 mins read
Start

 

« Charter » est un mot anglo-saxon Day Charter, Milosmulti-usages qui sort littéralement du verbe « to charter » qui signifie « louer ». Toutefois, quand quelqu’un dit  » je prends un vol charter », je doute qu’il veut signifier  » j’ai loué un avion »; au contraire, il a choisi la façon la moins chère pour voler.

Lorsqu’il se réfère aux bateaux, le terme semble beaucoup plus approprié, même si la Loi 172 de 2003 fait une distinction entre la location et le leasing.

Mais, ici, je voudrais parler d’autre chose sans entrer dans des discussions de nature juridique ou administrative.

 

 

MilosPour ceux qui utilisent ce terme pour aller à la mer, la signification est beaucoup plus simple: ils prennent un bateau pour une semaine, il paient la location et, s’ils ont le permis, ils conduisent le bateau eux-mêmes, sinon ils ajoutent un tarif supplémentaire pour avoir à bord un  » conducteur de bateaux de plaisance« , mieux connu comme « skipper ».

Jusqu’ici, c’est bien clair.

Plus récemment, un autre néologisme anglophone a été introduit:  » Day Charter ». Comme montré sur les passerelles ou les poupes des bateaux qui effectuent ce service, le terme m’a suggéré la possibilité de choisir entre quatre ou cinq voiliers qui basculaient le long du quai d’Adamantas, dans la ravissante île de Milos.

 

Je voulais, en effet, rocher Milosvisiter cette île et les plages que je ne pouvais atteindre par voie terrestre ainsi que les côtes escarpées, les grottes et les éperons rocheux, y compris celu du célèbre ours de pierre. J’avais déjà examiné ces bateaux très attentivement; construits par des chantiers différents, ils avaient tous la même taille: environ ou un peu plus de 45 pieds, c’est-à-dire entre 13 et 15 mètres de long.

Leur plan de voilure n’incluait qu’une grand-voile et un génois. Il y avait aussi un vieux catamaran de la même taille que les bateaux à moteur. Curieux, j’ai demandé les prix et les itinéraires qu’ils auraient fait.

110 euros par personne pour le catamaran et 70 euros pour le mono-coque, déjeuner inclus; la route aurait été décidée au moment du départ selon les vents et, donc, on aurait pu faire un demi-tour de l’île, à droite ou à gauche, sous au-dessus ou en dessous, mais toujours bien protégés. En tout cas, l’excursion n’aurait duré que de 10h00 à 17h00.

 

day charter, voiliersParfois, même les plus paresseux ont de la chance. La nuit d’avant, je n’avais pas trouvé de place ni sur les bateaux à moteur ni sur le catamaran et, sans une certaine déception, j’avais opté pour un grand caïque pour lequel on m’a demandé 50 euros. Magnifique, ravissant.. difficile de faire mieux, surtout quand j’ai vu les autres bateaux sur lesquels je n’avait pas trouvé de place.

Chaque voilier était surchargé, avec une vingtaine de passagers à bord, les voiles toujours fermées.

J’ai apprécié le bon caïque – je le savais qu’on aurait navigué à moteur – où j’ai eu assez de place pour m’asseoir, m’allonger, marcher et manger dans le plus grand confort. Toutefois, je n’ai pas pu m’empêcher de mettre la main à mon boulier et de faire quelques calculs.

 

Eh bien, le voilier, avec 20 passagers à bord, gagne 1 400 euros.

Le catamaran, avec 15 personnes à bord, gagne 1 650 euros.

Le caïque, avec 40 passagers à bord, gagne 2 000 euros.

 

Il me semble clair que le rapport Day Charter, Grèceinvestissement/gains est en faveur du voilier. Voilà donc le sens réel du « day charter »: embarquer le plus grand nombre possible de passagers pour une excursion de courte distance… en Italie, pourrait-on prendre 20 personnes à bord d’un voilier de 13 mètres pour visiter Venise ou les célèbres Faraglioni de l’île de Capri?

En Grèce et à Milos, cela est possible: pas magnifique, peut-être, mais bien conforme au sens de « day charter ».

 

Bon vent!

 

 

 

Gennaro Coretti

A publicist since 1978 and editor of the yachting column for the Messagero Veneto newspaper for 10 years, Gennaro Coretti was also the author of two books of local history: "La Fortezza di Palmanova" and "Santa Maria La Longa". Later, with the Roma-based Nutrimenti publishing house, he wrote "L'Odissea dello Jancris" and "Mi compro la barca"

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Previous Story

Ancre embrouillée: comment la libérer dans les chaînes d’autrui

Next Story

Arimar, partenaire de « Sicuro inMare », au Salon de Gênes

Latest from Blog